Est-ce que nous avons vraiment besoin de fumer ou allume-t-on une cigarette par réflexe, pour faire comme tout le monde ou pour dissimuler notre stress ? Une personne qui fume un nombre important de cigarettes par jour, en moyenne plus d’un paquet, voire deux, a tendance à augmenter sa consommation sur son lieu de travail si elle se trouve dans une situation professionnelle stressante. Il devient vraiment nécessaire qu’elle prenne la résolution de s’arrêter de fumer.
Le fumeur allume souvent une cigarette pour se donner une contenance. Il arrive même que, par réflexe et sans s’en rendre compte, il laisse se consumer une ou deux cigarettes dans les différentes pièces dans lesquelles il passe : pour l’aider à arrêter de fumer, il faut attirer son attention sur son attitude.
Vous entendrez souvent un vrai fumeur, que vous inciterez à s’arrêter de fumer pour des raisons de santé, vous répondre : « M’arrêter de fumer ? Il n’en est pas question ! Pour moi, c’est mission impossible, je n’y arriverai jamais ! »
Que se cache-t-il derrière cette affirmation catégorique et sans appel ? Davantage, la peur de devoir renoncer à un plaisir, de ne plus résister au stress professionnel ou personnel, de prendre du poids, de ne pas arriver à compenser la sensation « d’être en manque », le tabac agissant, il faut l’avouer, un peu comme une drogue dont on a du mal, hélas, à se passer !
Mais un fumeur se pose-t-il la bonne question, c’est-à-dire : « Finalement est-ce que je n’allume pas une cigarette par réflexe plus que par nécessité ? »